Cette année, le SNEE est organisé par INTERCampus, au sein de l'Université de Reims Champagne-Ardenne, et accueillera 250 élus étudiants venant de toute la France.

Ainsi, les étudiants pourront suivre, le vendredi et le samedi matin, 29 formations assurées par des cadres ou des formateurs FAGE. Les objectifs de ces formations sont de donner aux élus les moyens de mener à bien leur mandat au sein de leur établissement.

Le samedi après-midi débutera par des groupes de travail, qui permettront de sensibiliser les élus étudiants aux sujets des deux tables rondes qui suivent, d'apporter des éléments et une réflexion préalable sur le salariat étudiant et les communautés d'établissements. Ainsi la compréhension, la réactivité et la participation aux échanges des tables rondes avec les participants seront non seulement plus importantes mais aussi soutenues par une réflexion aboutie.
La FAGE puise ses positions et ses propositions dans son réseau d'associations et d'élus étudiants, mais aussi en se tenant informée des bonnes pratiques à l'international.

La deuxième moitié du samedi après midi sera consacrée au colloque composé de deux tables rondes, qui auront pour thématique respective :

• Etudiant salarié forcément sacrifié ?

L'enquête triennale de l'OVE dresse tous les trois ans un bilan des conditions de vie et d'études des étudiants. La question du salariat étudiant occupe une place non négligeable dans l'approche des conditions de vie.

Alors que la publication annuelle du coût de la rentrée par la FAGE indique une pression financière toujours plus forte sur les étudiants, on remarque que, loin d'être une solution de facilité, le salariat étudiant demeure aujourd'hui l'un des seuls moyens pour un étudiant de poursuivre ses études.
Pour autant les risques liés au salariat étudiant dans la réussite universitaire sont réels. Comment alors répondre à ces risques sans pour autant prendre des mesures liberticides ?

• COMUE : quels changements pour les étudiants ?

Cette seconde table ronde s'inscrit dans le cadre de la loi ESR, qui prévoit notamment les regroupements d'établissements. Elle aborde plus particulièrement la question des communautés d'université et d'établissements (COMUE).

En laissant un an aux établissements d'Enseignement supérieur pour se regrouper sous la forme de leur choix, Geneviève Fioraso a confirmé la volonté gouvernementale de poursuivre la réorganisation du paysage de l'Enseignement supérieur et de la Recherche française.

Si la communauté universitaire a beaucoup commenté cette orientation politique sur ses aspects techniques : les formes de regroupements prévus par la loi sont-elles cumulables ? Quels statuts pour les COMUE ? Quelles compétences transférer ? etc. il a été peu question des impacts concrets pour les étudiants.
La FAGE, qui s'était prononcée en faveur de cette loi, souhaite remettre la question de la réussite étudiante au centre des processus de regroupement, car tel doit être leur objectif premier.

Pour chacune de ces tables rondes, des intervenants présenteront leur point de vue sur la problématique. Ces exposés seront suivis d'un débat avec les élus étudiants.

Cette 10ème édition du SNEE de la FAGE se clôturera par l'Assemblée Générale plénière.