Depuis le début, si la FAGE a pu souligner l'intérêt qu'il y avait à rassembler les opérateurs de la mobilité étudiante, permettant ainsi une meilleure lisibilité des dispositifs d'accueil des étudiants internationaux, elle était opposée à ce projet de fusion.
Tout d'abord, avec cet EPIC, on crée un opérateur séparé du réseau des œuvres. Pourquoi l'accueil des étudiants internationaux ne serait-il pas placé sous la responsabilité du CNOUS, qui le fait déjà, qui maîtrise l'ensemble des dispositions matérielles de la vie étudiante, et qui a à sa charge l'ensemble des étudiants. Lorsque l'opérateur est différent, la question de l'égalité de traitement se pose.
D'autant plus lorsque cet opérateur ne présente pas de garanties suffisantes à nous assurer de la qualité de ses services. En effet, Campus France n'est pas présent directement sur les campus contrairement au réseau des œuvres, rendant l'accueil des étudiants internationaux difficile.
Les difficultés évoquées par la FAGE avant la mise en place de l'opérateur se sont concrétiser à la rentrée 2012. Mauvaise gestion du flux d'étudiants internationaux, absence d'accueil physique lors de l'arrivée sur le territoire ou problème de logements sont autant d'obstacles rencontrés par les étudiants internationaux gérés par Campus France.
C'est aussi la représentation étudiante qui est mise à mal par ce nouvel opérateur, puisqu'aucun collège étudiant existe au sein du conseil d'administration de Campus France reléguant ainsi les étudiants a être représenter uniquement au sein du conseil d'orientation. Ainsi tant que cet opérateur est en charge de l'accueil des étudiants internationaux il est nécessaire qu'il existe une représentation étudiante au sein du conseil d'administration de Campus France
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