Les stages doivent répondre à un besoin de professionnalisation des jeunes dans le cadre de leur formation et doivent faire l'objet d'un accompagnement et d'un suivi tandis que les stages sortants de ce cadre ou équivalent à un emploi à temps plein doivent être interdits.
La gratification des stagiaires doit être revu à la hausse pour être plus en adéquation d'une part à la charge de travail effective fournie et d'autre part à un revenu minimal pour les jeunes.
Cette prise en charge et ce suivi doit impliquer l'ensemble des parties prenantes : les établissements d'études et leurs équipes pédagogiques, les tuteurs de stage et le stagiaire.
Les tuteurs de stage doivent pouvoir bénéficier de formations à la prise en charge des stagiaires afin de leur permettre de favoriser leur acquisition des compétences inhérentes au corps d'activité.
Enfin, les universités ayant une mission d'insertion professionnelle de leurs étudiants doivent permettre à leurs bureaux d'aide d'insertion professionnelle de se rapprocher du monde socio-économique pouvant passer par le développement de plateformes d'offre de stage et d'un accompagnement plus spécifique à la création de curriculum vitae.
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