L’espace européen de l’enseignement supérieur à grandement bouleversé le paysage Français, c’est ainsi qu’en 2002 a été instauré le “système LMD”, afin de répondre à l’enjeu d’un cycle pré-licence et d’un cycle post-licence. La semestrialisation, la délivrance d’ECTS (EuropeanCreditTrasnfer System) sont autant de dispositions mises en place afin de faire converger nos systèmes d’enseignement supérieur au niveau de l’EEES et faciliter la mobilité des étudiants au cours de leurs études.
Pour autant, malgré les efforts concédés par ces 48 pays pour faire converger leur système d’enseignement supérieur, il est nécessaire de rendre compte de la réalité étudiante. En effet, si les outils sont mis en place par chacun pour faciliter la mobilité au cours d’un cycle, la reconnaissance académique entre les différents systèmes d’enseignement supérieur est tout autre. Il n’est pas rare qu’un étudiant ayant effectué un semestre à l’étranger ne se voit pas accorder la reconnaissance de l’entièreté de son semestre.
Aussi, malgré la récente création d’une vingtaine d’Universités Européennes dont les objectifs et plans d’actions restent parfois imprécis, venant s’ajouter à de nombreux partenariats et programmes de formation communs déjà existants, de nombreuses incompatibilités persistent entre les différents systèmes nationaux (Validation d’Acquis par Expérience, accréditation, cadres nationaux...).
Ainsi, une première priorité pour la période 2020-2030 devra porter sur la consolidation des outils mis en place et accroître la reconnaissance académique entre pays impliqués au sein de l’EEES.
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