Malheureusement les étudiant.e.s ne sont pas épargné.e.s par les conséquences du sous-financement du service public hospitalier. C’est dans ce sens que l’ANEMF, la FNESI et l’ANESF ont déposé des préavis de grève et ont appelé à la mobilisation du 14 novembre. Les sous-effectifs dans les services sont compensés par des affectations en stage et des actes réalisés par les étudiant.e.s sans aucun accompagnement. Et cela, uniquement pour faire fonctionner l’hôpital et venir pallier un service en souffrance. Les étudiant.e.s en santé (soins infirmiers, externes et internes en médecine, sage-femme, kinésithérapeute, aide-soignant.e) sont donc considéré.e.s comme du personnel hospitalier. De plus, leur rémunération n’est pas à la hauteur des efforts escomptés. Les étudiants effectuent des horaires de professionnels (minimum 35 heures et souvent beaucoup plus) et sont payés 1504 euros brut annuel (105 euros par mois). Un interne en médecine est rémunéré 1500 euros par mois et un sur deux dépasse la limite de 48 heures par semaine. De plus, les étudiant.e.s interne en médecine ne bénéficient pas souvent des même avantages étudiants que leurs congénères, repas au self des centres hospitalier supérieurs au prix du CROUS, encadrement par des maîtres de stages insuffisant et actes effectués sans contrôle d’un professionnel.
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