Une population rencontrant des besoins particuliers
Certains éléments sont tout de
même encourageants. On voit se déployer les « villes sans SIDA »,
avec pour objectif 0 contamination à l’horizon 2030. Avec une baisse de 16 % en
3 ans des nouveaux diagnostics du VIH en Ile-de-France (notamment grâce à
l’augmentation de la couverture de dépistage et la promotion de la Prophylaxie
pré-exposition [PrEP] auprès des populations les plus vulnérables au VIH), nous
pouvons constater que la mobilisation de tous les acteurs concernés
(institutionnels, professionnels de santé et société civile) demeure le premier
facteur de réussite d’une action de santé publique.
En 2018, avec le plan “Ma
santé 2022”, le gouvernement annonçait une transformation en profondeur du système de santé.
Face à des enjeux tels que le vieillissement de la population, l’évolution de
la technologie ou encore la durabilité du financement de notre système de
santé, une refonte systémique est en effet à concevoir. Les modes d’exercices
doivent être revus pour s’adapter, en renforçant la collaboration entre les
professionnels dans l’objectif d’une meilleure orientation et continuité dans
le parcours de santé.
Malgré ces évolutions les jeunes,
population très hétérogène, restent en marge du système de santé, avec une forte méconnaissance de leurs droits. Ils sont en effet les plus touchés par
la transmission des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) telles que le chlamydiae, les troubles psychiques pouvant conduire jusqu’au suicide ou les addictions. S’ajoutent à cela la fatigue et le
stress liés au rythme de vie et de travail, qu’on observe, par exemple, chez
les étudiants en santé, faisant écho à la situation des soignants en activité.
De nouvelles propositions pour permettre l'accès au système de santé
La rentrée 2019 marque la
fin d’une ère, celle du régime de sécurité sociale étudiante (RSSE) devenu
délétère à la santé des étudiants à cause de nombreux dysfonctionnements.
Revendication historique de la FAGE, le rattachement au régime général de la sécurité sociale représente une grande avancée pour la
santé des étudiants en leur permettant de bénéficier du même traitement que leurs concitoyens.
Dans cette même dynamique
d’évolution, on voit les Services Universitaires de Prévention et de Promotion
de la Santé (SUMPPS) tendre vers une transformation en Centres de Services
Universitaires (CSU), avec une dimension de soins s'ajoutant au volet
préventif.
S'intéressant à la place des
jeunes dans ce système en pleine évolution, la FAGE a donc rédigé une contribution « Le système de santé de demain et son accessibilité pour la
jeunesse ».
Accès aux soins, prévention et
promotion de la santé, formation des professionnels, innovation, lutte contre
les discriminations et accès aux droits, etc. nombreux sont les enjeux du système
actuel autour desquels les acteurs se doivent de collaborer pour améliorer le
parcours de santé des usagers.
Ce document reprend ces thématiques
principales, avec des focus particuliers sur des sujets tels que le handicap
dans l’enseignement supérieur, la santé environnementale, la santé à
l’international et, à quelques semaines de la conférence de reconstitution des
ressources du fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le
paludisme.
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