Pour sa deuxième année, la procédure a légèrement été modifiée pour rendre les délais plus courts et assurer une réponse plus rapide aux étudiants. La conclusion de la phase initiale au 19 juillet assure une proposition d’admission à 567 272 lycéens sur les 639 889 inscrits sur la plateforme et un peu moins de 40 000 lycéens ont quitté la plateforme avant de recevoir une réponse d’admission. Pour rappel à la même période l’année dernière 60 000 lycéens étaient encore en attente de réponse. C’est donc cette procédure accélérée qui a permis de réduire le délai de réponse.
Il est également important de rappeler que chaque année, un bon nombre de bacheliers quittent la plateforme pour s’inscrire dans des formations qui n’y sont pas renseignées. Une amélioration et une augmentation des formations inscrites sur Parcoursup pour les années suivantes permettrait d’avoir un regard plus pointu sur l’orientation des étudiants et de favoriser la lisibilité et les processus d’inscription pour des lycéens déjà énormément sous-pression suite à la préparation des épreuves du baccalauréat.
Cette année a donc été le premier passage des Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) sur la plateforme avec une suppression du concours d’entrée remplacée par une sélection sur dossier. Ce changement a amené une recrudescence des demandes d’admission dans cette formation, notamment de la part de bacheliers professionnels. Si ce changement a mis en lumière cette formation et a augmenté son attractivité elle n’en reste pas moins sélective, ce qui a conduit de nombreux lycéens en phase complémentaire à saisir les commissions d’accès à l’enseignement supérieur.
C’est en effet les sollicitations les plus fréquentes, qu’a reçu la plateforme SOS-Parcoursup, qui pour rappel est une plateforme que la FAGE a développée il y a un an et dont l’objectif est de répondre aux lycéens qui rencontrent différentes difficultés sur la plateforme. C’est donc un demi-millier de candidats qui ont pu recevoir un accompagnement de la part de la FAGE au cours de la première phase d’admission mais également à l’ouverture de la phase complémentaire. Certains problèmes, notamment liés à la compréhension de la procédure et à l’ergonomie de la plateforme sont remontés fréquemment, problèmes qui pourraient aisément être corrigés pour l’année suivante.
Ainsi au 19 juillet, un peu moins de 7000 candidats ont sollicité les commissions d’accès à l’enseignement supérieur.C’est moitié moins que ce que recensait la plateforme l’année dernière à la même période. Il reste toutefois des candidats étant passés par la phase complémentaire toujours en attente de réponse qui devraient recevoir une proposition d’admission avant le 14 septembre, jour de clôture de la phase complémentaire mais également date limite des demandes de bourses à la mobilité pour les bacheliers.
A la moitié de l’été c’est donc une procédure qui semble toutefois plusrapide encomparaison à l’année précédente mais dont les conclusions ne pourront être tirées que lorsque la procédure sera définitivement close et que toutes les CAES auront rendu leurs conclusions. De plus, plusieurs milliers de jeunes ne sont pas aujourd’hui assuré de leur avenir dans l’enseignement supérieur. Plusieurs milliers de jeunes n’accèderont pas à l’orientation de leur choix. Il est urgent aujourd’hui de donner une vraie priorité au financement de notre service public d’éducation et d’enseignement supérieur pour permettre de garantir à toutes et à tous une place dans la formation de son choix.
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