La FNEA est une jeune structure, âgée de seulement 2 ans, cependant son dynamisme et son évolution n’ont en rien à faire rougir les 15 membres qui composent leur bureau national.

En effet, alors qu’elle réunit déjà autour d’elle toutes les associations des 7 écoles d’audioprothèse, elle est reconnue comme interlocutrice principale dans la profession, notamment pour ses prises de position sur le numerus clausus.

La FNEA se veut fer de lance de la représentation des étudiants en audioprothèses, et actrice de la vie étudiante des quelques 510 étudiants à travers la France.

Une petite structure avec de nombreux défis :

La FNEA se veut être un modèle d’éducation populaire en sensibilisant le plus grand nombre aux risques liés aux nuisances sonores. C’est dans cette démarche militante que la FNEA a tenu, lors de son Weekend inter Audio à Montpellier durant la fête de la musique des stands dans la rue pour prévenir des risques et distribuer des bouchons d’oreilles.

Le travail de la fédération tourné vers la démocratisation de l’information a notamment déjà publié un guide de la profession et les métiers d’audioprothésistes.

Cette fédération jeune et active qui a rejoint le réseau de la FAGE, le weekend dernier est un atout pour l’ensemble du réseau ; une force incontournable en devenir, notamment par le biais de campagnes de sensibilisation réussies.

Alors que les problèmes auditifs restent récurrents et nombreux, peu de personnes prennent le temps de se faire diagnostiquer auprès de professionnels de la santé. C’est pourquoi la FNEA par divers stands et campagnes d’information à travers la France prennent le temps de sensibiliser aux risques et aux diagnostics de surdité. C’est seulement 10% de la population malentendante qui est actuellement appareillé.

Aujourd’hui encore, il reste difficile pour une frange de la population d’assumer avoir besoin d’appareils auditifs et plus difficile encore, d’en porter. Pour accompagner les personnes dans le besoin, la FNEA a mis en place une campagne de dédramatisation de port de l’appareillage pourtant nécessaire.

La FNEA, ayant à cœur de collaborer avec tous les personnels soignants a publié un guide pratique « Les appareils et corrections auditives », permettant alors d’accompagner et d’informer les professionnels de la santé des mesures à prendre auprès des patients possédant un appareil auditif.

Par ailleurs, pour tenir informés les étudiants en audioprothèse de l’actualité de la profession, et des nouvelles tendances en terme de formation, la FNEA publie un biannuel intitulé le Larsen.

Au delà de la prévention, la FNEA a prit position en faveur d’une réingénierie de la filière audioprothèse, avec la volonté de passer d’un cursus actuel en 3 ans pour passer à un cursus en 5 années. Cela impliquant la nécessité d’instaurer des rattrapages et d’homogénéiser la pratique au sein de toutes les écoles de France.

Par ailleurs, prôner ce passage à 5 ans, serait permettre l’intégration même de la filière dans la reconnaissance du système LMD.

Bon courage à Cassandre Marzin, étudiante Nancéienne qui a été réélue à la présidence de la FNEA lors du WEIA de Montpellier le dimanche 21 juin, et à toute son équipe.