En 1998, plusieurs pays européens, dont la France, lançaient l’idée de concrétiser la citoyenneté européenne
dans le domaine de l’éducation, en initiant une dynamique d’harmonisation de l’architecture du
système européen d’enseignement supérieur.
De cette concertation furent élaborées l’année suivante
des préconisations que chacun des 29 pays signataires s’engageait à mettre en place afin de créer un
véritable espace européen de l’enseignement supérieur. Le processus de Bologne voyait le jour.
Alors que la France vient tout juste, lors du sommet interministériel d’Erevan, de prendre pour la période
2015-2018 la tête du secrétariat du processus de Bologne, les enjeux et les ambitions qu’il porte sont
plus que jamais d’actualité.
Un long chemin reste à parcourir vers la création d’un véritable espace
européen d’enseignement supérieur, alors même que s’élèvent de plus en plus les sirènes voulant faire
croire qu’un service public d’enseignement supérieur garantissant l’égalité républicaine des droits et la
réussite de tous serait une utopie, voire une aberration.
La France doit promouvoir avec force et courage son modèle d’enseignement permettant l’accès de
tous à l’autonomie et à la réussite dans son parcours de vie. C’est cette ambition que portera la FAGE
et ses élus, afin de permettre à la France d’être en mesure d’impulser le renouveau du processus de
Bologne, vers une structuration à même de répondre au défi de la démocratisation.
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