La cartographie des regroupements sur le territoire français
met en lumière plusieurs disparités. Premièrement on peut constater que les
regroupements représentent pour certains plus de 150 000 étudiants alors
que d’autres à peine 20 000, sur des territoires regroupant de 1 à 7
universités.
On pourrait également s’interroger sur la place des écoles
dans les regroupements. Ces dernières représentent en effet un nombre
considérable d’établissements avec 52 % des membres, cependant elles
représentent seulement 13,5 % des étudiants.
Dans certains cas on observe une réelle dualité dans la
construction de l’établissement. En effet, par exemple l’Université
Paris-Saclay compte deux universités seulement pour plus de dix écoles.
La FAGE dénote depuis plusieurs mois le manque de réflexion
menée en amont de la rédaction des statuts au sujet des politiques de Vie
Etudiante, pourtant sujet devant être au cœur des préoccupations des ComUEs.
Lorsque les étudiants ont pu devenir acteurs des regroupements, ces
thématiques, tout comme celle de la formation ont pu être remises au centre des
discussions et donner lieu à de réels engagements.
Aujourd’hui alors que les statuts des regroupements ont dans
leur quasi-totalité été actés, et que le travail opérationnel des ComUEs peut
réellement commencer, la FAGE demande
que lors du Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, un
point soit fait sur les différentes stratégies de coordination de la
formation.
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