Cette réforme ne doit cependant pas faire oublier le problème des capacités d'accueil connu par certaines formations, en particulier en STAPS, ni le comportement de certains rectorats dans les prérequis disciplinaires qu'ils imposent aux étudiants, notamment sur le niveau de langue. C'est le cas du Rectorat de Paris, de l'aveu même du Ministère lors d'un comité de suivi de la licence, qui fixe librement des prérequis disciplinaires aux candidats, chose normalement interdite par la loi.
D'après le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, invité au Congrès de la FAGE en septembre dernier, 25% des universités sélectionnent « légalement » (capacités d'accueil) et 11% sélectionnent illégalement à l'entrée de la Licence (demandes de prérequis).
La FAGE rappelle son opposition à toute forme de sélection à l'entrée de l'université, fausse solution aux problèmes de la qualité des formations en France et d'orientation des jeunes après le baccalauréat.
Elle ne ferait que repousser la problématique du taux d'échec de la première année en laissant aux portes de l'université des milliers de jeunes sans possibilité d'accéder à une formation.
La FAGE considère que l'échec à l'université ne se neutralise pas en mettant en place une mesure artificielle mais bien en luttant contre la réelle cause de cet échec : l'orientation des jeunes.
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