Indéniablement, la FAGE, par la force de son réseau de 2.000 associations étudiantes et de 300.000 adhérents, est la plus à même de défendre les intérêts matériels et moraux des étudiants. Ces derniers ont envoyé un signal au gouvernement : la force progressiste, indépendante et pragmatique que seule la FAGE représente doit être entendue.
Afin que la voix des étudiants ne souffre plus des manoeuvres frauduleuses, notamment causées par le vote par correspondance, la FAGE exigera que le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche suive les recommandations du rapport de l'Inspection Générale de l'Administration de l'Éducation Nationale et de la Recherche qu'il avait lui-même commandé après l'annulation par le tribunal administratif du scrutin en 2012.
Les représentants étudiants de la FAGE ne transigeront pas sur la nécessaire intégration universitaire de l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur, sur l'indispensable renforcement de l'Université et sur la qualité des formations par leur adossement à la recherche devant conduire à une insertion professionnelle réussie.
L'enseignement supérieur doit être un bien public, relancer sa démocratisation doit devenir un véritable objectif gouvernemental conduisant à la mise en place d'une Aide Globale d'Indépendance (AGI). Pour cela la FAGE demande que la rentrée 2013 s'accompagne de mesures d'urgence en débloquant 90 millions d'euros afin d'aider 100.000 étudiants issus des classes moyennes inférieures, population trop souvent obligée de subir un salariat excessif pour financer ses études.
C'est fort d'un réseau en pleine expansion et d'un score historique aux élections des représentants étudiants au CNESER que la FAGE poursuivra son action de représentation et de création de projets d'innovation sociale pour défendre les étudiants et la jeunesse.
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