En effet, l'arbitrage du 25 janvier rendu par Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Geneviève FIORASO, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, n'est pas satisfaisant. Il laisse une totale liberté à l'enseignement privé de se développer, et restreint le diplôme de Kinésithérapeute au grade de Licence (malgré 60 ECTS supplémentaires pour certains passant par une première année universitaire).
À l'image du gouvernement actuel, les ministères sont idéologiquement en accord avec nos revendications, mais manquent d'engagement et ne prennent pas leurs responsabilités. Malgré de nombreux rendez-vous pris avec les cabinets ministériels, aucun accord n'est trouvé, les Ministres ne revenant pas sur leur arbitrage.
Les ministères n'apportant pas de solutions aux problématiques historiques de notre formation, les étudiants, ainsi que l'ensemble des professionnels, ont décidé d'aller frapper à la porte du Premier Ministre, à l'Hôtel de Matignon. L'ensemble des étudiants ira également sensibiliser l'ensemble des députés, en terminant la manifestation devant l'Assemblée Nationale.
Aujourd'hui, ce sont plus de 1 000 étudiants, ainsi que des centaines de professionnels qui descendent dans la rue. Les revendications portées par la FNEK sont :
- généralisation de la sélection universitaire (majoritairement PACES, minoritairement STAPS) ;
- intégration universitaire pleine et entière de la formation ;
- année de formation supplémentaire, aboutissant au grade de Master (Master 2).
Les étudiants et les professionnels espèrent bien se faire entendre aujourd'hui !
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