Geneviève Fioraso reprend les axes principaux de la contribution de la FAGE en souhaitant un encadrement plus strict des stages, l'interdiction pure et simple des stages hors cursus, leur développement en premier cycle universitaire et l'application de la loi Cherpion interdisant les stages de plus de 6 mois.
La FAGE demande que ces pistes soient approfondies et que la question de la rémunération de l'ensemble des stagiaires ne soit pas éludée.
De même, la ministre doit insister sur la nécessaire approche pédagogique du stage et l'indispensable accompagnement des stagiaires par les enseignants. La FAGE souhaite que ces périodes soient préparées, suivies et évaluées. L'évaluation doit être celle du stagiaire par l'enseignant référant et la structure d'accueil, mais aussi celle du lieu de stage par le stagiaire lui-même.
La FAGE demande que les services de l'État prennent conscience de leur responsabilité et mettent fin aux pratiques exploitant les stagiaires alors même que les collectivités territoriales et certains établissements publics bénéficient d'une dérogation leur permettant de ne pas rémunérer leurs stagiaires.
Le sujet doit être traité dans le cadre de négociations interministérielles, pour autant la FAGE demande que le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pilote cette réforme puisque la visée première du stage est l'acquisition de compétences via une pédagogie par le projet.
La FAGE propose que dans chaque Région un inspecteur du travail soit chargé du lien entre le stagiaire, l'établissement d'enseignement et le lieu de stage. Cela doit s'accompagner d'une montée en puissance des contrôles de terrain. Chaque étudiant doit être informé des recours possibles en cas de discrimination ou d'abus de la part des structures d'accueil.
La FAGE demande la création d'un statut du stagiaire par un dispositif législatif permettant une égalité des droits entre étudiants sans distinction de filière ou d'origine.
La FAGE souhaite que l'ensemble des stagiaires bénéficie d'une gratification d'un minimum de 40% du SMIC.
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