La FAGE avait incité les députés à soutenir cet amendement. En effet, face à la dégradation des conditions de santé des étudiants et après de nombreux signes d'alerte la FAGE demandait à ce que des mesures soient prises.
Il a été rappelé lors de la séance les difficultés singulières que rencontrent les étudiants pour se soigner.
Il a été rappelé le poids des dépenses de santé par rapport à leur budget déjà limité.
Il n'a pour autant pas été rappelé en quoi cette taxe vient aggraver la situation sanitaire des étudiants.
La TSCA place les mutuelles dans un choix cornélien entre absorber la taxe sur leur propre budget, ou l'impacter
directement sur les étudiants. Au regard de la situation financière des mutuelles étudiantes, la deuxième option est celle qui s'imposera.
La FAGE condamne le retrait de cet amendement qui faisait pourtant écho à une population étudiante qui renonce de plus en plus aux soins.
La FAGE regrette d'autant plus que c'est Madame la Ministre elle-même qui a demandé le retrait de cet amendement. Ainsi Madame Tourraine justifie-t-elle la demande par la promesse d'une réflexion globale sur le système de santé des étudiants.
La FAGE ne peut qu'encourager cette volonté et en ce sens rappelle à Madame la Ministre que ce travail ne pourra pas s'effectuer sans les organisations étudiantes.
Pour autant l'annonce d'un travail de fond ne peut justifier l'absence de mesure immédiate.
Cela est d'autant plus regrettable qu'il est légitime d'attendre plus de cohérence de la part du gouvernement qui avait l'année dernière dans l'opposition dénoncé, à juste titre, cette taxe sur les mutuelles étudiantes.
La FAGE demande que le gouvernement prenne les mesures transitoires nécessaires dans l'attente de nouvelles propositions.
La FAGE attend du gouvernement des engagements forts et rassurants pour les étudiants qui ne peuvent aujourd'hui que regretter l'amende faite sur leur santé.
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