Depuis 2018 l’enseignement supérieur, universités comme grandes écoles, est secoué par une grande mobilisation étudiante. Les étudiant·e·s revendiquent leurs attentes pour que leur formation et leurs débouchés professionnels soient alignés avec les enjeux socio-écologiques.
Cette mobilisation a permis la mise en place d’un groupe de travail au sein du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) présidé par Jean Jouzel, consacrés à la sensibilisation et à la formation aux enjeux de la transition écologique et du développement durable dans l'enseignement supérieur.
La FAGE, a pris part à l’élaboration des propositions de ce groupe de travail, et a pu interpeller le MESR en Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER).
La mobilisation étudiante a ainsi fini par débouché à des annonces de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, le 20 octobre dernier.
L’une des annonces majeures étant la mise en place d’un socle commun de connaissance sur la transition écologique pour tous les étudiants dès la rentrée 2023.
Une première victoire pour La FAGE,et l’ensemble des organisations étudiantes portant la voix des étudiants pour la transformation de l’enseignement supérieur.
Quelles sont nos positons pour la mise en place du socle commun ?
Entre janvier et mars, plusieurs groupes de travail ont eu lieu, lors desquelles La FAGE a pu porter ses positions, parmi lesquelles :
La garantie que la majorité des cours soient dispensées en présentiels.
La mise en place de l’approche par compétences, notamment en évaluant à travers la réalisation de projets.
La reconnaissance des compétences via le RNCP et le référentiel des compétences des mentions de licence.
Et un nombre minimum de 30h de formation par an toutes filières confondues, répartie équitablement entre cours théoriques et projets.
Au-delà de la mise en place d’un socle commun pour tous les étudiants, nous demandons également la transformation de toutes les filières afin qu’elles intègrent des compétences liées à la transition écologique, et qu’elles puissent être en adéquation avec un monde faisant face à une crise écologique sans précédent.
Pour cela, il est obligatoire que l’ensemble des enseignants prennent part à cette transformation, un investissement financier est donc nécessaire pour libérer du temps et permettre aux enseignants de se former.
Mais la transformation profonde dont ont besoin les universités ne se fera pas sans l’engagement des étudiants, c’est pourquoi il est indispensable de renforcer et de soutenir l’engagement étudiants, en permettant aux étudiants de s’émanciper et d’être autonome.L’une des mesures urgentes à mettre en place étant la réforme des bourses prônées par La FAGE.
Pour une université tourner vers l’avenir, émancipatrice, inclusif, et écologique, La FAGE et son réseau continueront de porte la voix des étudiant.es.
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