Aujourd’hui, en France, 1 étudiantE sur 5 ne mange pas à sa faim. Une statistique qui résonne comme un cri de détresse dans le silence assourdissant de nos politiques publiques.
Alors que le coût de la vie étudiante ne fait qu’augmenter, les rêves d’un enseignement supérieur accessible à toutes et tous s’éloignent. Incapacité à se loger, se nourrir, salariat forcé, ou encore isolement, sont autant d'obstacles qui érigent des barrières entre les jeunes et leur émancipation.
La liste candidate pose alors le constat suivant : il est dorénavant trop tard pour parler de précarité étudiante, il est temps de parler de pauvreté étudiante. Il est urgent d’agir. Face à cette urgence, le gouvernement se doit d’investir massivement dans le réseau des œuvres ; sans quoi, nous assisterons, impuissantEs, à l’effondrement de ce service public, laissant les étudiantEs sans solution.
Les récentes annonces concernant la vie étudiante et l’enseignement supérieur s’accumulent et se ressemblent. Dégel des loyers, coupes budgétaires proches des 1 milliard d’euros sur l’enseignement supérieur : la ligne politique est claire, la jeunesse et les étudiantEs ne sont pas une priorité pour notre gouvernement.
Nous l’affirmons, il est primordial de rendre aux CROUS leur place d’acteurs principaux de la vie étudiante. Il est primordial d’investir massivement dans ce service public qui continue d’être délaissé et méprisé année après année.
Par ailleurs, à l’heure où tous nos écosystèmes sont menacés, que nos sociétés approchent le point de non-retour quant aux dégradations irréversibles de l'environnement, il nous faut collectivement poursuivre les travaux engagés pour permettre aux CROUS de répondre aux exigences écologiques en accélérant leur transition vers un modèle plus durable.
Enfin, face à la montée des propositions liberticides et discriminantes au sein des CROUS, nous sommes profondément inquietEs quant aux dangers que ces idées constituent pour l’ensemble du réseau des œuvres.
La liste candidate BOUGE TES CROUS luttera toujours contre l’obscurantisme, pour que perdure un réseau des œuvres inclusif, écologique et émancipateur.
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