Sur la dernière programmation 2014-2020, 740 000 départs depuis la
France ont pu être réalisés avec Erasmus +, dont 350 000 dans
l’enseignement supérieur.
Le programme Erasmus + a été mis en
place pour permettre les mobilités, apprendre des autres et d’une
nouvelle manière : par le prisme de la rencontre et
de l’interculturalité. Il permet aujourd’hui une plus grande
adaptabilité, une plus grande autonomie et une augmentation du niveau de
langues des étudiant·e·s partants.
En 2020, le Cadre Financier Pluriannuel (CFP) 2014-2020 de l’Union Européenne prenait fin.
Ainsi,
des discussions ont été engagées pour construire le CFP suivant,
2021-2027 et avec, la nouvelle programmation pluriannuel 2021-2027
d’Erasmus+.
Cette programmation acte le budget sur 7 ans et permet
de connaître le montant de la somme attribuée à chacun.e et sur quel
projet.
Cette année, dû au Brexit et à la crise sanitaire, ce CFP a été voté et approuvé tard : en février dernier.
De
plus, la Commission Européenne et le Conseil Européen ont choisi de
privilégier, pour 2021, les aspects jeunesses de l’action-clé 2 plutôt
que l’aspect étudiants/enseignement supérieur de l’action-clé 1.
A l’échelle européenne, c’est une baisse de 27% du financement du programme Erasmus+ que nous constatons.
En France, c’est une baisse de 20% des subventions que les universités doivent encaisser.
Le
Bureau des Vice-président·e·s en charge des relations internationales
informe même dans son communiqué de presse, qu’actuellement, la baisse
ressentie est de 34% de perte.
Parallèlement une forte augmentation des demandes de mobilité est constatée (66.000 en 2020 contre 86.000 en 2021).
De nombreux établissements n’ont pas assez de fonds de la part
d’Erasmus. Certain·e·s étudiant·e·s se sont retrouvé·e·s ou se trouvent
encore, avec le risque de ne pas recevoir de bourses de mobilité comme
convenu.
Ainsi, pour pallier ce manque de fonds, certains
établissements ont été ou sont dans l’obligation de compléter avec des
fonds propres, des Fonds de Solidarité au Développement des Initiatives
Etudiantes (FSDIE), des fonds de Contribution à la Vie Etudiante et de
Campus (CVEC) ou encore des fonds sociaux.
Ces solutions, bien
que providentielles sur le moment, nous interrogent sur le long terme. En
effet, ces fonds (utilisés en urgence et en dehors de leur champ
d’attribution) doivent être renfloués pour permettre leur exécution
originale.
Nous souhaitons que les étudiant·e·s puissent avoir
accès à une bourse Erasmus complète et de la somme qui leur ait due en
fonction de leur pays de destination.
Nous souhaitons que les
frais engagés par les universités avec des fonds annexes soient
renflouées pour ne pas empêcher leur fonction primaire.
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