L’université, en tant qu’actrice de l’émancipation des jeunes, se doit de faciliter l’inclusion et de prendre en compte les personnes transgenres en leur autorisant une inscription sous leur prénom d’usage. En effet, au-delà des nombreuses discriminations dont peuvent être victimes les personnes transgenres, le fait de voir apparaître sur les diplômes, les adresses mails, la carte étudiante, et bien d’autres document, un prénom civil en inadéquation avec le genre vécu, est une réelle violence psychologique et émotionnelle.
La FAGE doit assurer son rôle de défense des étudiant.e.s et porter dans les conseils universitaires la reconnaissance des identités de tout un chacun, de promouvoir la sensibilisation des enseignant.e.s, du personnel et des étudiant.e.s, ainsi que de faciliter l’insertion de toutes et tous dans le monde professionnel en communiquant les avancées universitaires auprès de différents partenaires sociaux.
Pour cela, les élu.e.s doivent être force de proposition au sujet l’identité que l’on déclare lors de l’inscription administrative dans les établissements, mais également contribuer à la sensibilisation des équipes des centres de santé, des équipes pédagogiques, etc.
Nous suivre sur