Cette perte de revenus, couplée à une hausse des dépenses inhérente à la crise avec l’achat de masques par exemple, impacte directement la santé de jeunes pour 42% d’entre eux qui ont dû renoncer à des actes médicaux ou à des médicaments. En matière de santé psychologique, ce sont 64% des jeunes qui ont ressenti le besoin d’être écouté et qui se sont retrouvés dans un état de détresse psychologique allant pour près d’un quart pour eux (24%) jusqu’à avoir eu des pensées suicidaires.
En parallèle de l’impact de la crise sur les ressources financières et la santé des jeunes, le parcours académique et l’orientation sont très durement touchés.
Même si les personnes interrogées ont une perception plutôt positive de la gestion de leurs établissements quant à la crise sanitaire, plus de 8 étudiants sur 10 déclarent aujourd’hui que le confinement a provoqué un décrochage dans leurs études. Il s’agit d’un constat des plus alarmants d’autant que le décrochage est considéré comme «assez ou très important» pour 38% d’entre eux.
Plus concrètement, la moitié des étudiants déclare avoir vu son projet d’orientation ou projet professionnel impacté pour l’année qui suit, par prise de retard ou même du fait d’un arrêt définitif des cours pour 10% d’entre eux.
Le bilan de la crise sanitaire sur les jeunes, étudiants ou en recherche d’emploi ne saurait être minimisé. La mise en place de mesures qui viendraient apporter une aide à la hauteur des problématiques soulevées sont : l’ouverture du RSA au moins de 25 ans couplé à un accompagnement humain renforcé, la mise en place de parcours d’accompagnement personnalisés, l’accès facilité à une complémentaire publique pour les jeunes dans le besoin ou encore une réforme plus structurante du système de bourses actuel. Ces revendications doivent désormais être entendues.
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