La crise du covid-19 qui impacte la France et le reste du monde depuis plusieurs mois maintenant entraine des répercussions importantes sur la vie de toute la population. Le public étudiant n’est pas épargné, au contraire.
Les problématiques sont nombreuses : isolement, mal-être, précarité grandissante, fracture numérique, inégalités dans les conditions de vie dans une période de confinement… L’ensemble de ces problématiques renforcent et aggravent les inégalités, déjà très existantes.
La fermeture des universités au lendemain du 13 mars dernier vient profondément mettre à mal la poursuite des enseignements. En effet, nos établissements n’étaient pas prêts à mettre en place, encore moins à généraliser, l’enseignement à distance. De plus, de nombreux.se.s étudiant.e.s ne peuvent pas suivre les enseignements délivrés lorsqu’ils le sont : pas d’équipements informatique personnel, pas de forfait internet suffisant, un emploi en commerce de première nécessité passé en temps plein… Ainsi, les inégalités se creusent entre les étudiant.e.s selon leur situation personnelle, selon leur établissement, selon leur promotion …
Au-delà des enseignements, le second semestre doit se ponctuer par les examens terminaux qui viendront sanctionner ou non de la réussite de l’étudiant.e. Aujourd’hui, le contrôle continu intégral n’est présent que dans un nombre très restreint de formations, ce qui entraine dans des situations comme nous la vivons de fortes difficultés pour mettre en place l’évaluation des étudiant.e.s. Ainsi, les mêmes problématiques existent auxquelles viennent s’ajouter le stress des examens.
Afin de palier au maximum ces inégalités renforcées par le confinement, des mesures concrètes doivent êtes prises sur l’ensemble du territoire et pour l’ensemble des étudiant.e.s. Elles doivent êtres cadrées par le ministère.
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