La précarité étudiante est bien réelle, et son impact sur les millions d’étudiant.e.s en France n’a cessé de croître ces dernières années. En France, aujourd’hui, 20% des 18-24 ans vivent sous le seuil de pauvreté, et plus d’un tiers des étudiant.e.s ont une activité rémunérée pour subvenir à leurs besoins pendant leurs études. Nombreu.ses.x sont celles et ceux qui doivent renoncer à des soins pour des raisons financières, et sacrifier des repas dans des périodes difficiles devient une habitude. S’ajoute à cela les difficultés pour se loger quand le prix moyen des loyers ne cesse d’augmenter.
Pourtant, malgré les nombreuses alertes lancées par la FAGE et l’ensemble de la communauté universitaire, la situation ne change pas et au contraire, se dégrade. Et pour cause : la réforme nécessaire des bourses étudiantes n’est toujours pas d’actualité, les plans de construction de nouveaux logements sociaux étudiants sont insuffisants ... Pire encore, les aides aux logements ont été désindexées de l’inflation et amputées de cinq euros par mois en 2018. La colère et la détresse montent sur les campus, les étudiant.e.s refusent que notre génération soit cellequi sera sacrifiée.
La FAGE continue et continuera à exiger des mesures d’urgences, des réformes en profondeur et un investissement massif. Il est aujourd’hui plus que nécessaire de réformer les aides sociales destinées aux étudiant.e.s et d’y investir fortement. Il est urgent d’investir pour garantir à toutes et à tous un accès à l’enseignement supérieur dans de bonnes conditions.
La jeunesse doit être une priorité. Plus aucun jeune ne doit vivre sous le seuil de pauvreté.
En ce sens, à la suite de cette situation d’une forte gravité, la FAGE appelle les étudiant.e.s à avoir une pensée forte pour cet étudiant, et également à des rassemblements pacifiques. Cependant, elle ne se reconnait pas, n’accepte pas, et ne sera pas aux côtés de celles et ceux qui useraient de la violence.
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