Dans le droit chemin
de la réforme du Plan Etudiants qui a rythmé notre mandat, l’engagement du
Ministère était de réformer les méthodes pédagogiques et le déroulement des
études. D’importants changements qui ont pris corps dans la modernisation de l’Arrêté
licence qui datait de 2011 et le cadre national des formations qui datait de
2014. C’était l’occasion pour la FAGE d’obtenir de grandes victoires sur
l’évaluation continue intégrale, sur l’approche par compétences et
l’approche-programme, sur les 1 500 heures de formation en licence, les régimes
spéciaux d’études et l’évaluation des enseignements.
Les deux textes
entièrement rénovés ont intégré plusieurs propositions de la FAGE. Aujourd’hui,
l’approche par blocs de compétence est possible, tout comme la mise en place
d’une évaluation continue intégrale ambitieuse. Aujourd’hui, les filières paramédicales
pourraient être intégrées à un cursus de diplôme national de licence, les
régimes spéciaux d’études permettent toutes sortes d’engagement, la césure est
un droit opposable. Aujourd’hui, les universités doivent accompagner
individuellement chaque étudiant grâce à un contrat de réussite
pédagogique.
Tant de victoires au
plan national qui doivent maintenant prendre corps dans chaque établissement
d’enseignement supérieur. Et c’est là la plus grande difficulté. Au CNESER, la
FAGE a eu la volonté de poser un cadre, des opportunités et des limites.
Maintenant, c’est le
rôle des élus dans les UFR, dans les conseils centraux des universités de
prendre en main ces potentialités. Et toute l’équipe nationale est là pour les
y aider. Mais nous ne pourrons pas le faire sans votre motivation et sans votre
travail. Les élus nationaux ne peuvent rien faire, ne peuvent pas transformer
le système sans l’aide des élus locaux.
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