Si de plus en plus de personnes ont aujourd’hui accès à
l’Internet, la disponibilité et les usages sont très différenciés. Dans une
minorité d’États, le contrôle de la puissance publique sur les usages
numériques est très fort : allant d’une quasi-censure à une liberté presque
totale, on ne peut pas considérer que nous avons tous accès aux mêmes contenus
numériques. A cette inégalité structurelle s’ajoutent des inégalités sociales
préexistantes : le coût de l’abonnement ou des infrastructures nécessaires
rendent très différent l’accès au numérique dans les différents pays.
L’inégal accès aux infrastructures de haut débit, même en
France, engendre une inégalité d’accès à un ensemble des outils connexes. Alors
que l’ensemble de la société utilise aujourd’hui internet dans ses
communications, certains territoires se trouvent alors complètements isolés.
Même si la fracture se résorbe, les zones les plus
urbaines comprennent au minima 10% de taux d’équipements de plus que les zones
les plus rurales.
Avec le développement de plus en plus fort des services
dématérialisés, notamment ceux du service public pour renforcer l’accès aux
droits, les inégalités continuent de se creuser pour certains territoires
encore trop peu développés.
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