Depuis 1990, les rapports du
Groupement d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC)
réévalue à la hausse ses projections d’augmentation du climat à l’horizon 2100.
En 1990, le premier rapport prévoyait une hausse de 3°C de la température
moyenne à la fin du XXIème siècle avant de prévoir une hausse maximale de 4°C
en 2007. De nombreux efforts seront nécessaires pour réduire cette hausse
maximale des températures à la surface du globe. Depuis 2013, les émissions de
gaz à effet de serre de la France ont légèrement augmenté (+0,6%) alors que
l’Union Européenne diminuait ses émissions de 2,5% selon Eurostat. Selon le
GIEC, l’effort mondial de réduction des gaz à effet de serre serait de 70% en
2050 pour maintenir la hausse en dessous de 2°C.
Depuis de nombreuses années, la FAGE
et son réseau s’engagent dans la promotion du développement durable par ses
actions. La mobilisation des jeunes sur les campus est primordiale pour assurer
une conscientisation des étudiants. Il est nécessaire de travailler, avec tous
les acteurs du monde universitaire pour développer des actions concrètes et
efficientes. Mais au-delà de ces actions, il est important de penser à l’articulation
entre le campus et son environnement, de penser l’aménagement du campus en
adéquation avec les politiques publiques des collectivités territoriales. Chaque
action isolée, aussi nécessaire est-elle, ne sera jamais aussi efficace qu’une
action globale, partagée par toutes et tous. Il est nécessaire de travailler,
avec tous les acteurs du monde universitaire pour développer des actions
concrètes et efficientes.
Consciente de ces enjeux pour la
planète, la FAGE appelle la jeunesse à se mobiliser pour un monde plus durable
et viable. Le 15 mars 2019 sera un premier pas vers d’autres mobilisations. Dès
maintenant, faisons le nécessaire pour porter ces revendications au plus
proche du pouvoir :
1. Le climat doit être préservé, l’ensemble des acteurs doit
s’engager à limiter le réchauffement à 1,5°C. Dans un principe de justice
sociale, les efforts doivent essentiellement revenir aux principaux
responsables du dérèglement climatique, privés comme publics.
2. La France doit respecter l’Accord de Paris et les objectifs de la
COP21.
3. La France a un devoir de solidarité envers les pays pauvres pour
permettre un développement commun dans le respect du climat des Humains et de
la nature, mais doit aussi apprendre des 16 Etats qui sont engagés dans la
trajectoire de l’Accord de Paris (l’Algérie, le Canada, le Costa Rica,
l’Éthiopie, le Guatemala, l’Indonésie, le Japon, la Macédoine, la Malaisie, le
Monténégro, la Norvège, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Pérou, les Samoa,
Singapour et les Tonga).
4. Les premières victimes du réchauffement sont souvent les plus
pauvres. Toutes et tous doivent être soutenu.e.s et protégé.e.s.
5. Le réchauffement climatique, ses causes et conséquences, doivent
être enseignées plus et mieux à l’école. L’éducation à l’environnement doit
trouver sa place dans les programmes.
Les jeunes doivent continuer à se
mobiliser, au-delà de cette journée mondiale, pour limiter la détérioration de
la planète et laisser une planète préservée aux futures générations !
Nous suivre sur