Le rôle d’un vice-président du CESE est d’abord de représenter son groupe (organisations étudiantes et mouvements de jeunesse pour mon cas) au sein du bureau du CESE qui est l’organe stratégique de décision. Evidemment j’aurai à cœur de défendre cette volonté d’une réforme ambitieuse du CESE comme évoqué avant. Comme on le dit entre nous « le pire pour le CESE ce n’est pas qu’il soit supprimé, mais qu’il ne se réforme pas ». C’est sans doute un peu exagéré et parfois peut-être irritant vis-à-vis de nos collègues, mais c’est notre plus-value, nous sommes un aiguillon qui veutfaire bouger les lignes pour un CESE plus utile dans notre société aux transitions multiples. Cette action sera la mienne au sein du bureau parce que je crois que les organisations de jeunes méritent d’être pleinement entendues et souvent écoutées, au CESE comme ailleurs pour participer à la construction des politiques publiques nationales et européennes. Je suis optimiste, les lignes bougent parfois par volonté, parfois par obligation au regard de ce qu’est notre société aujourd’hui ; mais ça bouge et c’est là le principal. Aujourd’hui, que les organisations de jeunes soient représentées au CESE est accepté par tous grâce au travail mené depuis le début de cette mandature mais aussi par la mandature précédente (2010-2015) où Claire Guichet représentait la FAGE. Les partenaires sociaux et associatifs avec qui la FAGE a l’habitude de travailler, ceux qui défendent la démocratie sociale, sont souvent d’une aide précieuse aussi au CESE pour faire avancer des propositions progressistes et ambitieuses.
Comme troisième assemblée constitutionnelle après l’Assemblée Nationale et le Sénat, le vice-président du CESE a un rôle également de représentation officielle dans les grandes cérémonies républicaines. Ces « ors de la République » lors d’évènements comme le 14 juillet ou les armistices ont une portée symbolique forte et je crois important que la société civile organisée, qui fait battre le cœur de nos villes, campagnes et campus, ait toute sa place au côté des représentants des citoyens que sont les députés et de ceux des territoires que sont les sénateurs.
Enfin dernier rôle (mais j’en oublie sans doute que je découvrirai au fur et à mesure), un vice-président peut aussi se voir confier des missions qui souvent touchent à des sujets de gouvernance ou de méthodes de travail par le bureau, sur proposition du Président. C’est là un rôle que je serai très heureux d’endosser, tout dépend de la place que le Président souhaite me laisser, de la confiance qu’il accorde.
Cette responsabilité honore mon groupe bien-sûr mais aussi la FAGE. Je sais pouvoir compter sur cette dernière, première organisation étudiante (la fierté d’un ancien président n’est pas à contenir… j’en ai entendu dire orgueil !) pour abreuver nos réflexions au CESE où je me fais l’écho des choix que vous opérez.
Les enjeux de notre temps sont impérieux, les fractures multiples, les transitions écologiques, sociales et économiques prégnantes. Alors une fois cela constaté, que faire ? se jeter les uns contre les autres ?
Non, soyons responsables et trouvons des compromis, des chemins conduisant à des accords ! Pour cela, le CESE est évidemment une réponse, un endroit où la société civile organisée est représentée, un endroit où l’on se parle et demain je l’espère un endroit où des citoyens tirés au sort auront leur place.
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