Concrètement :
Un jeune de 24 ans, logé en résidence Habitat Jeunes (FJT), avec une redevance de 399 €, percevant un salaire
de 750€ mensuel, ayant déclaré deux ans auparavant un revenu nul pour le calcul de ses droits à l’aide
personnelle au logement (APL – foyer) perdra à terme, à l’issue des actualisations trimestrielles successives,
200 € par mois par rapport au mode de calcul actuel. Cela représente une perte globale sur l’année de 1242 €
d’APL, et un reste pour vivre mensuel passant de 716 € à 515 €.
Logé dans le parc privé avec une quittance de 580 € ce même jeune subirait une perte globale sur l’année de
492 € d’aide personnelle au logement (ALS), et un reste pour vivre mensuel passant de 477€ à 363 €.
Pour préserver l’accès au logement des moins de 25 ans, leur garantir un « reste pour vivre » décent et
une sécurisation de la première année d’installation, nous demandons
un aménagement de l’application du principe de contemporanéité des revenus pris en compte pour le
calcul des APL
Pour ce faire, nous proposons le recours à un principe de faveur dans le calcul du montant des APL des
moins de 25 ans.
Il consisterait à définir un montant d’APL forfaitaire garantissant un reste pour vivre décent dès lors que
le montant des APL calculé sur la base des revenus déclarés s’avèrerait défavorable.
Ces propositions vont dans le sens de l’ambition pour la jeunesse affichée par le Président de la République
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