Aujourd’hui bien trop de regroupements sont motivés
par la volonté de monter dans les classements internationaux ou de remporter
des appels à projet. La FAGE s’oppose à cette vision de l’enseignement
supérieur, les classements internationaux n’étant pas des critères de qualité.
Par ailleurs, les appels à projet ne sont pas forcément synonymes de projets de
site.
Il est donc essentiel de permettre aux
établissements de créer des regroupements qui font sens sur leur territoire,
mais pas à n’importe quel prix. En ce sens, la FAGE a refusé la possibilité
pour des établissements privés de
fusionner avec des établissements publics dans le modèle expérimental.
Techniquement, il est extrêmement compliqué de pouvoir lier des fonds privés et
des fonds publics. Mais surtout, la FAGE ne peut pas accepter de voir des
établissements privés, dont certains à but lucratif, fusionner avec des
établissements publics acteurs du service public.
La FAGE a donc réitéré sa position en faveur des
regroupements universitaires et des possibilités qu’ils apportent pour créer
des formations plus transdisciplinaires, dynamiser les politiques de recherche
sur un territoire, mais également pour valoriser la vie étudiante à travers un
site et en y associant des acteurs non-universitaires comme le CROUS par
exemple. Ces regroupements sont l’occasion de développer une véritable
politique de santé universitaire en liant les différentes composantes qui
pourraient s’impliquer dans un projet de centre de soins universitaires. C’est
aussi l’occasion de valoriser les actions d’orientation pour permettre à un
étudiant de pouvoir accéder à l’ensemble de l’offre de formation de
l’université. C’est enfin l’opportunité de rendre le paysage de l’enseignement
supérieur lisible et accessible pour chacun. Pourtant, dans les faits, cette
politique de regroupement reste parfois peu adaptée parce qu’elle ne permet pas
l’adhésion de la communauté à un projet unique de site.
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