Suite à l’annonce du rattachement des étudiants au régime général, la FAGE revendique aujourd’hui l’élaboration
d’une stratégie de prévention co-construite et coordonnée avec l’ensemble des acteurs
institutionnels, universitaires (CNOUS, ADSSU, organisations étudiantes), associatifs (missions
locales, Le Planning Familial, Consultation Jeunes Consommateurs, etc.), et professionnels de
santé. Parce qu’il s’agit d’un réel enjeu de santé publique, la FAGE souhaite maintenir une
cohérence territoriale, en confiant le pilotage de cette stratégie et des actions menées au
niveau des ARS. En effet, ces agences sont aujourd’hui les garantes de la bonne application des
axes définis nationalement et de l’identification de problématiques propres à leur zone
d’activité. En élargissant la mission de prévention des étudiants à l’ensemble des acteurs
concernés, la FAGE appelle à une redistribution des crédits aujourd’hui octroyés aux mutuelles
étudiantes, sans en diminuer les montants. En effet, la santé des jeunes, et notamment la
prévention, est un enjeu de santé publique désormais reconnu par les pouvoirs publics au vu des
différents plans gouvernementaux actuels et de la stratégie nationale de santé 2018 – 2022.
Il est ainsi primordial que les financements liés à la santé des étudiants restent à minima
identiques aux crédits octroyés aux mutuelles étudiantes. La FAGE souhaite que ces
financements soient répartis par les ARS entre les différents acteurs impliqués localement, sous
forme de conventions pluriannuelles d’objectifs et de moyens ou, à la marge, sous forme
d’appels à projet.
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