Chaque année, des dizaines de milliers de jeunes
sortent du système éducatif sans diplôme, ni perspective d’avenir. C’est
pourquoi la FAGE rappelle la nécessité de mettre l’accent sur l’accompagnement
et l’orientation dès le début du lycée. De plus, un travail sur les
passerelles est essentiel pour faciliter les réorientations. A ce titre, la
création d’une seconde “commune” et le développement des lycées polyvalents
(LPO) vont dans le bon sens.
La réforme du baccalauréat ne doit pas être un coup
d’épée dans l’eau, et si le manque d’ambition que nous dénonçons dans le
rapport Mathiot est lié au conservatisme d’une partie des organisations
syndicales de l’Education nationale, alors la FAGE tient à rappeler que le statu quo n’est pas une solution envisageable.
Défendre le statu quo, c’est nier
les profondes inégalités de notre système éducatif, c’est défendre les élèves
issus des milieux aisés au détriment de ceux issus des classes populaires qui
sont pourtant bien plus nombreux. Défendre le statu quo c’est accepter de renoncer à la démocratisation de
l’éducation.
Bien que le rapport apporte des pistes intéressantes,
la FAGE sera pleinement mobilisée pendant les concertations à venir, afin que
cette réforme soit ambitieuse et à même de réduire les profondes
inégalités de l’enseignement secondaire.
Enfin, et surtout, la FAGE sera d’une extrême
vigilance pour que cette réforme, à défaut d’avoir pu aboutir avant la réforme
de l’accès aux études supérieures, puisse garantir l’émergence d’une
articulation Bac-3/+3 cohérente, qui favorise les poursuites d’études, et
concrétise la démocratisation de l’enseignement supérieur.
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