Le Dialogue Structuré part du
postulat que l’implication des citoyens et de la société civile dans l’action
publique permet d’en renforcer l’adaptation à la réalité, l’intelligibilité et
d’éviter tout conflit ultérieur. Cette méthode a été « institutionnalisée » au
niveau européen, principalement dans le domaine de la jeunesse, mais est
transférable à tout niveau et pour toutes les thématiques.
Le Dialogue Structuré ne peut pas
se résumer à une rencontre-évènement ou à la simple expression de doléances.
C’est un processus visant à aboutir à des attendus définis, c’est à dire un
résultat (résolution, loi, orientation, budget, dispositif, etc.). Les formats
de dialogue peuvent varier et les acteurs d’un processus sont libres d’être le
plus créatifs possible dans la conception de leur projet.
On peut définir le Dialogue
Structuré comme une méthode reposant sur des principes de mise en œuvre complémentaires
et interdépendants afin d’atteindre un double objectif : l’amélioration des
politiques publiques d’une part et un objectif éducatif d’autre part.
Porté par la Commission
Européenne et le Forum Européen de la Jeunesse, le dialogue structuré européen
mobilise des organisations de jeunesse et des élus de toute l’Europe pour
construire collectivement des politiques publiques innovantes face aux
problématiques des jeunes.
En France, c’est le Comité pour
les relations Nationales et internationales des Associations de Jeunesse et
d’Éducation Populaire (CNAJEP) qui fait vivre le dialogue structuré, avec le
soutien de la Direction de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et de la Vie
Associative (DJEPVA).
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