Si le rapport de Jean Pisani Ferry souligne l’urgence de réformer le premier cycle universitaire en soulignant « l’échec massif à l’université », il offre une vision réductrice de la question de la réussite étudiante sans souligner la diversité des parcours et les problématiques de démocratisation des études supérieures. En effet, si l’échec en Licence est problématique, la priorité pour la FAGE est - et reste – la démocratisation de l'accès et de la réussite dans les études supérieures, à l’heure où les déterminismes sociaux semblent plus ancrés que jamais.
Reste une nécessité d’une réforme profonde du premier cycle de l’enseignement supérieur, qui fait actuellement l’objet de concertations au Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) auxquelles la FAGE participe activement. Ces concertations déboucheront sur une réforme qui sera, selon le rapport du Grand Plan d’Investissement, accompagnée d’un investissement de 450 millions d’euros.
Ces 450 millions d’euros, issus du 3ème Plan d’Investissement d’Avenir sont nécessaires, mais restent aujourd’hui insuffisants au regard des enjeux de formation et de démocratisation qui touchent l’enseignement supérieur.
Il s’agît donc d’un rapport prometteur à certains égards, mais qui reste encore insuffisant pour des questions aussi cruciales que l’emploi des jeunes et la réforme du premier cycle universitaire. Il est urgent que le gouvernement entame le dialogue avec la société civile, en particulier les organisations de jeunesse, sur la mise en place de ce Grand Plan d’Investissement.
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