09/11/16
Durant ce quinquennat, le gouvernement a investi dans les aides sociales étudiantes, par diverses réformes visant à améliorer les conditions de vie et d’études des étudiants les plus précaires. Avec l’instauration de nouveaux échelons tels que les échelons 0bis et 7, d’un 10ème mois de bourse, puis le passage des 25 000 étudiants échelon 0 à l’échelon 0 bis et l’instauration de l’Aide à la Recherche au Premier Emploi (ARPE), des efforts conséquents en termes de politique sociale ont été effectués. Néanmoins cela est insuffisant pour pallier aux besoins estudiantins dont la précarité est toujours grandissante. C’est pourquoi, la FAGE milite pour l’Aide Globale D’indépendance afin que le système de bourses soit adapté aux besoins de chaque étudiant, peu importe sa filière ou son lieu d’études.
L’aide Globale d’indépendance est un dispositif innovant permettant une redistribution plus juste des aides sociales étudiantes. Elle se base sur 3 principes majeurs:
Faire du CROUS le guichet unique des bourses étudiantes. Ainsi, la FAGE milite depuis des années pour que les bourses des filières sanitaires et sociales aujourd’hui disparates sur le territoire, soient transférées des régions au CROUS et alignées sur les montants et critères des bourses sur critères sociaux. De la même façon, la FAGE souhaite le transfert des aides à la mobilité internationale aujourd’hui gérées par l’université au CROUS.
La linéarisation des bourses : une des problématiques majeures des bourses sont les effets de seuil induits par les différents échelons. La FAGE souhaite ainsi linéariser le montant alloué suivant les revenus familiaux, en revalorisant de manière conséquente les premiers échelons et en englobant des étudiants aujourd’hui non bénéficiaires, souvent les plus touchés par la précarité et le salariat subi.
La régionalisation des montants des APL : les aides au logement ne sont aujourd’hui pas adaptées aux différences conséquentes de loyers pouvant être observées sur le territoire. Le logement autonome étant un levier central de l’acquisition d’indépendance, et ce poste de dépense étant le premier chez l’étudiant, il convient de rattacher ces aides à l’aide globale d’indépendance et de calculer son montant suivant le loyer moyen d’un logement de 20 m² observé sur le bassin de vie de l’étudiant.
Avec cette réforme ambitieuse, la FAGE souhaite ainsi plus qu’une égalité de traitement entre étudiants mais la création d’une véritable justice sociale.
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