Ce sont ces
critères « qualité » qui amènent la FAGE à considérer que ce « Visa
d'Etat », préalable à la demande d'octroi de Grade Universitaire, devrait
constituer le véritable premier niveau de « label qualité » d'un
diplôme sur les plans scientifiques et académiques.
C'est ce niveau _ et non pas simplement l'inscription au RNCP, insuffisante car
reflet quasi exclusif de l'insertion professionnelle _ qui devrait induire l'inscription de la
formation dans APB. Plus largement, il pourrait être le préalable à un soutien
financier de l'Etat (accord de subventions, de détachement d'enseignant,
habilitation à percevoir la Taxe d'Apprentissage), concomitamment à une
politique sociale de l'établissement qui le délivre.
La FAGE exprime toutefois une nuance
vis-à-vis du rapport quant à la préparation de Diplômes Nationaux dans les
Établissements Privés. Cette préparation est d'ores et déjà possible pour les
établissements ayant passés convention avec une Université habilitée pour ces
Diplômes Nationaux, et ce, sans pour l'instant aucune évaluation par le HCERES
de l'établissement privé ! A minima, la
FAGE ne peut que partager l'étonnement de l'IGAENR quant à la légèreté de cette
démarche.
Mais plus fondamentalement encore, la FAGE s'interroge sur la notion de
« Diplôme National » _ terme si lié à l'idée d'un Service Public
d'Enseignement Supérieur_ pour ces formations peu ou pas financées par l'Etat,
que l'étudiant paiera le décuple d'une inscription à l'Université.
Alors que nous cherchons à clarifier la compréhension du paysage de
l'Enseignement Supérieur pour ses usagers, n'y-a-t-il pas alors brouillage de
la valeur d'accessibilité sociale censée être véhiculée par ce terme de Diplôme
National ?
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