En raison de toutes les zones d’ombre de ce traité, des risques
qu’il comporte et du manque d’information et d’implication des citoyens dans
les négociations de ce traité, la FAGE
demande au gouvernement français de suspendre sa participation aux négociations
de ce traité, tant que des garanties ne sont pas apportées.
Nous exigeons tout d’abord que les négociations s’effectuent dans un cadre
transparent qui permette aux citoyens d’être éclairés sur le contenu de ce
traité et aux parlementaires, européens comme français, d’être en capacité de
maîtriser le sujet, dans ses détails. Pour ce faire, l’ensemble des documents doivent être consultables publiquement.
D’autre part, la FAGE rappelle son attachement au service
public en général, patrimoine collectif que nous devons défendre. Pour
cette raison, la définition de service
public utilisée par le traité doit être revue afin de garantir l’exclusion pleine
et entière de ceux-ci des marchés ouverts au libre-échange. Nous portons un
grand intérêt au secteur de l’éducation qui, en tant que service public permettant à chacun de s’épanouir, s’insérer professionnellement et permettant à la société d’élever son niveau de
qualification global, dans l’intérêt de tous, doit être gratuit et ouvert à
tous, raison pour laquelle sa
considération comme un marché commercial est à proscrire.
Ensuite, il est nécessaire de supprimer la logique d’ISDS et de
prévoir un cadre démocratique au règlement des différends commerciaux,
réglementaires ou législatifs entre
parties prenantes, afin de garantir que
la possibilité d’un Etat à légiférer dans l’intérêt de ses citoyens ne soit pas
remise en cause.
Puisque ce traité, dans sa rédaction, nuit
grandement aux intérêts des jeunes en remettant en cause les services
publics ainsi qu’en menaçant le taux d’emploi, l’environnement, les exigences
sanitaires de la France et ses dispositifs sociaux, la FAGE prévoit de communiquer largement sur ce sujet afin de
sensibiliser les jeunes et la société en général à son existence. D’autre part,
la FAGE va participer activement à la
démarche de lobby en tant que représentant
de la société civile, afin d’obtenir des garanties vis-à-vis des intérêts
des jeunes.
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