La table ronde de la matinée était consacrée au lien entre logement et santé. Le logement est en effet à la fois un facteur qui influe sur la santé, qu’elle soit mentale ou physique, tout comme la situation sanitaire est un facteur qui influe sur la situation de logement : maladies respiratoires, allergies, troubles du sommeil… A titre d’exemple : chaque année, environ 2 000 personnes meurent intoxiquées au monoxyde de carbone, émis par des poêles à charbon défectueux par exemple, dans la plus grande indifférence. On décrit aujourd’hui encore des cas de saturnisme infantile, intoxication au plomb des enfants au cours de la grossesse qui entraîne des conséquences graves, due à l’insalubrité du logement. D’autre part, les situations de mal-logement peuvent aussi participer au déclenchement de maladies psychiatriques, en raison du caractère hautement anxiogène qu’elles recouvrent (personne sans-domicile, logement insalubre…).
Ensuite, la situation sanitaire d’une personne peut avoir de réelles conséquences sur sa capacité à accéder à un logement et à s’y maintenir : les personnes avec des maladies psychiatriques / handicaps peuvent être victimes de discriminations lorsqu’elles souhaitent accéder à un logement par exemple, des problèmes de santé peuvent précipiter une personne dans une cascade dramatique la conduisant à la rue…
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