“Accueillir chaque jeune qui souhaite se former au sein des Université, n’est-ce pas prendre le risque de créer des usines à chômage ? ”
Si le cliché à la peau dure, il est pourtant fort éloigné de la réalité. Depuis 2007, l’insertion professionnelle des étudiants est définie par la loi comme une mission de l’Université.
Depuis, l’essaimage des bureaux d’aide à l’insertion professionnelle, la création des conseils de perfectionnements chargés d’émettre des préconisations d'évolutions des formations ou l'installation du Conseil National Education-Economie rapprochant les acteurs universitaires et économiques ont achevé de faire de l’insertion professionnelle une priorité des universités.
Selon les résultats de la sixième enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’université, publiés en Janvier, 9 étudiants sur 10 sont en situation d’emploi à temps plein 30 mois après leur obtention d’un diplôme universitaire. Précisément, les chiffres sont de 86 % en sciences humaines et sociales, 91 % des diplômés de droit, économie, gestion et 90 % pour les masters du domaine sciences, technologies, santé. Ces taux se rapprochent voire dépassent ceux vantés par certaines écoles vendant leurs prestations au prix fort !
Grâce à des formations pluridisciplinaires, à une spécialisation progressive des enseignements et à un adossement fort aux travaux de recherche, l’Université propose des cursus de haute qualité, permettant aux jeunes de mobiliser, tout au long de leur carrière, des compétences réflexives, de s’adapter, de se mettre à jour. Ces compétences sont de vrais atouts, développés et cultivés par la tradition universitaire !
Nous suivre sur