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12/11/2015
Alors que les deux chambres du Parlement examinent à tour de rôle le Projet de Loi de Finances 2016, lequel consacre les orientations budgétaires de l’Etat dans les différents domaines, le réseau de la FAGE déplore les premières orientations prises par le gouvernement pour le budget de l'Enseignement Supérieur.

Dans un contexte de croissance de la démographie universitaire, dont on ne peut que se réjouir, avec plus de 65.000 étudiants supplémentaires cette année et une augmentation prévue de 10% sur les 10 prochaines années, si le gouvernement finance la création de 1 000 postes dans les établissements d’enseignement supérieur, on rappelle qu’il aura coupé plus de 40% (-2,4 milliards d’euros entre 2015 et 2020 par rapport à la période 2007-2013) de la source majeure de financement pour l’immobilier universitaire. A l’heure où de plus en plus d’étudiants se retrouvent sur les marches des amphithéâtres ou dans des salles de Travaux Dirigés bondées, l’absence d’engagements adéquats est totalement irresponsable.
Alors que les enjeux sont de taille et croissent année après année, le gouvernement attise le feu en jouant des effets d’annonce.
"Nous avons une grande ambition pour l’université française!
L’état mobilisera 100 millions d’euros supplémentaires pour le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il n’y aura pas cette année de prélèvement sur fonds de roulement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche."
Manuel Valls, Premier Ministre, 28 septembre 2015
On rappellera que 100 millions d’euros du budget de l’année passée ont été financés sur la base d’un prélèvement sur fonds de roulement de plusieurs établissements. Si la logique de péréquation est intéressante, par essence, elle ne constitue pas un mode de financement pérenne. Aussi, il ne s’agit pas d’un effort exceptionnel ou encore d’une augmentation du financement des établissements d’enseignement supérieur mais d’une simple compensation !
Les étudiants ne sont pas dupes, de nombreuses fédérations territoriales se mobilisent en régions !
A Brest, Strasbourg, Angers, ou encore Poitiers, de multiples actions sont menées.
" Dans certaines filières, on se retrouve avec des étudiants assis sur les marches des amphis, c’est inacceptable !
On veut une pluie de savoir, pas de pluie dans nos amphis !
Malgré l’augmentation conséquente du nombre d’étudiants, dont la société ne peut que se réjouir, les moyens associés n’augmentent pas !
On est toujours un peu surpris par la façon dont s’illustre la Priorité Jeunesse du Gouvernement ! "

" Nous avons mis en place des stands d’informations, afin de sensibiliser les étudiants des réels enjeux et de l’impact du budget de l’ESR sur nos formations. "
Les actions organisées à Angers :
Les parlementaires ont été contactés

" Nous avons pu recueillir de nombreux avis d’étudiants, et ainsi prendre la température. "
Les actions organisées à Poitiers :
Petit-déjeuner débat
Actions dans les composantes

“ Un pays qui ne permet pas à ses jeunes de préparer leur avenir est un pays qui se meurt.” Disait le fondateur de l’AFGES. Nos actions de mobilisation et de sensibilisation ont pour objectif de faire émerger les consciences sur cette réalité."
Les actions organisées en Alsace :
Assemblée Générale, stand d’information et mur d’expression
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