La FAGE, à laquelle adhèrent l'ANESTAPS et ses associations, a apporté son soutien plein et entier aux mobilisations du 23 septembre 2015. Le manque de lisibilité des formations conjugué à la faiblesse des moyens dont disposent les établissements d'enseignement supérieur nuisent, année après année considérablement aux étudiants et à leurs projets personnels et professionnels. Las d'alerter les pouvoirs publics à chaque rentrée sur cette situation qui devient désastreuse pour l'accessibilité aux formations, les étudiants en STAPS attendent au travers de cette mobilisation des engagements budgétaires et structurels concrets !
Les étudiants se retrouvent actuellement confrontés à un mur et à des difficultés de plus en plus prononcées en ce qui concerne leur accès aux formations du domaine du sport. En cause, un manque de moyens dans les universités, provoquant un dysfonctionnement des UFR. Suite à des appels répétés, au cours des dernières années, les étudiants en STAPS n'ont à ce jour reçu aucune réponse. Cette absence de réaction des pouvoirs publics engendre alors des problèmes d’inscriptions administratives des étudiants, poursuivis d’annulations d’enseignements. De plus, les néo-bacheliers sont confrontés à la mise en place de capacités d’accueil de plus en plus limitées dans les UFR, qui sont de plus en plus nombreuses à opérer une sélection par tirage au sort.
De l’autre côté, ces jeunes se retrouvent face un système de formation professionnelle dépendant du Ministère des Sports, noyant toute lisibilité de ce domaine de formation et ne permettant qu’à ceux ayant les ressources financières nécessaires d’y accéder.
Après une manifestation du ras-le-bol des étudiants sous la forme de cortège ou de la tenue d’Assemblées Générales dans plus de 20 villes, les étudiants en STAPS attendent la considération qui leur échoit.
Alors que le gouvernement joue des effets d’annonce pour tenter de calmer la grogne, les étudiants en STAPS, loin d’être dupes, resteront mobilisés et seront rejoints par les étudiants d’autres filières à l’occasion du mouvement du 16 octobre afin d’obtenir les réformes structurelles qui leurs sont propres et la révision de l’annonce budgétaire nettement en deçà des enjeux qui attendent notre système d’enseignement supérieur.
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