La PPE, fondée sur les déclarations fiscales, est
attribuée à 6 millions de foyers fiscaux touchant entre 0,3 et 1,3 SMIC sous
forme de crédit d’impôt. Le RSA-activité est quant à lui une aide sociale dont
bénéficient 0,7 millions de foyers en fonction de leur composition et de leurs
revenus.
En plus d’un saupoudrage et d’une illisibilité accrue par
contigüité de ces deux dispositifs, ces derniers présentent des désavantages.
En effet, la PPE, par son caractère annuel, ne permet pas un effet significatif
et le RSA-activité par sa complexité a un taux de non recourt très élevé (plus
des 2/3).
La FAGE salue donc
la volonté de simplification en fusionnant ces deux dispositifs au sein de la
prime d’activité. En effet, telle qu’elle a été présentée, la future prime
d’activité devrait être versée trimestriellement, reposer sur des barèmes
simples et être ouverte à tous y compris les jeunes de moins de 25 ans.
La FAGE se félicite
de cette avancée vers le droit commun pour les jeunes, revendication
qu’elle porte depuis de nombreuses années. La
FAGE s’alarme néanmoins du très faible taux de recours prévu par le
gouvernement à la future prime d’activité qui n’est que de 50%. Un effort
de communication important devra être mené notamment en impliquant les
associations présentes sur le terrain.
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