Si la disparition du « besoin de
se salarier » est bien l’objectif que vise la FAGE à travers des revendications
de réforme du système d’aides sociales, celui-ci ne doit pas imposer
l'immobilisme quant aux droits des étudiant-e-s salarié-e-s. Il faut ainsi
penser des réponses pouvant rendre ce salariat le moins pénalisant possible.
Renoncer à revendiquer des droits pour étudiant-e-s salarié-e-s revient à
condamner les étudiant-e-s salarié-e-s à une double stigmatisation : celle du
besoin de se salarier et celle d'une absence de dispositifs généralisés
permettant la réussite de ces étudiant-e-s.
Pour
un droit au « congé d’examen » :
Il n’existe à ce jour aucune
disposition permettant à un étudiant de faire valoir auprès de son employeur un
droit à la préparation de ses examens. Cette absence de droits au sein des
entreprises place l’étudiant-e dans la situation douloureuse de devoir choisir
entre préparer sereinement ses examens, et payer ses factures !
Pourtant, il existe une
disposition en faveur des apprenti-e-s et des alternant-e-s. Celle-ci instaure
un congé de 5 jours dans le mois précédant l’examen devant permettre une
préparation suffisante.
Réuni-e-s en Conseil
d’Administration lors du week-end du 21 & 22 Mars, les administratrices et
administrateurs de la FAGE ont souhaité qu’une disposition semblable soit
revendiquée, et qu’un droit concret et garant de réussite soit ouvert aux
étudiant-e-s salarié-e-s !
Alors que les débats sur le
projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des
chances économiques se poursuivent, un amendement a été déposé en ce sens au
Sénat. La FAGE enjoint les parlementaires à soutenir l’initiative des
sénatrices et sénateurs ayant déposé cet amendement au projet de loi, et visant
à concrétiser dans la loi un droit au congé de révision pour les étudiant-e-s
salarié-e-s.
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