La procédure de qualification est en
premier lieu pointée du doigt pour sa durée, et son fonctionnement supposé
opaque.
Pour obtenir le statut
d’enseignant-chercheur, le candidat doit en effet transmettre son dossier
devant un comité de sélection. Les membres qui composeront le comité de
sélection sont choisis par le président du CNU, et validé par le conseil
scientifique. Il s’agit là d’évaluer les activités de recherche du candidat
ainsi que l’impact de ses publications. S’il est choisi par le comité de
sélection, il pourra être auditionné, toujours afin d’en savoir plus sur son
pédigrée de chercheur.
Le conseil d’administration du CNU arrête
la liste des candidats sélectionnés, et un arrêté du ministère validant le
recrutement des candidats enseignants-chercheurs est signé.
Cette procédure est jugée inutilement
chère par les détracteurs de la qualification. En effet, son caractère
ultra-centralisée implique que l’ensemble des candidats transmette son dossier
au comité de sélection, chargé de l’étudier. Une masse de travail énorme pour
ce dernier. Le CNU justifie cette procédure en arguant du fait que l’égalité de
traitement entre les différents candidats ne peut être garantie qu’avec une
procédure nationalisée et centralisée.
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