Cependant, lors du passage du texte à l’Assemblée Nationale le 18 Novembre, une série d’amendements déposée par le Gouvernement, aboutissant à une réduction drastique de 136 millions d’euros, a été adoptée. Ces amendements visent directement et à hauteur de 70 millions d’euros la politique de formation des universités, et donc les conditions d’études des jeunes.
Face à ce constat, et malgré les efforts du Sénat qui s’est prononcé le 3 décembre 2014 en faveur du rétablissement du budget initial destiné à l’enseignement supérieur et à la recherche, la FAGE déplore que le Gouvernement n’ait toujours pas communiqué clairement son intention de revenir sur cette coupe et d’investir davantage dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Un projet de loi de finances est la traduction de la politique d’un gouvernement. Alors que le jeunesse et l’éducation sont des priorités affichées depuis deux ans par le Président de la République, et que les promesses et les engagements en faveur de ces dernières se succèdent, force est de constater qu’elles ne se traduisent pas dans les actes du Gouvernement.
Cette diminution intervient alors que la situation budgétaire des universités est déjà très tendue, notamment à cause de l’absence de compensation intégrale par l’Etat du glissement vieillesse technicité, ainsi que des exonérations des frais d’inscription des étudiant-e-s boursier-e-s.
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