La FAGE rejoint les propos de Mme Fioraso quant au renoncement des jeunes aux soins, notamment au renoncement aux soins spécifiques que sont les soins d’ophtalmologie, d’odontologie et de gynécologie. De plus, la prévention et la sensibilisation par les pairs est une réponse promue par la FAGE en ce qu’elle prouve sans cesse sa plus-value sur le terrain.
Pour autant, si les constats sont partagés, les solutions, elles, ne le sont pas.
Il est incompréhensible qu’une secrétaire d’Etat envisage de faire en sorte que « les mutuelles étudiantes continuent d'exister et qu'elles soient plus visibles que les services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé (Sumpps) ».
La Cour des Comptes et le Sénat, dans leurs rapports respectifs mettent bien en lumière le fait qu’il est aujourd’hui impossible de quantifier ou de qualifier l’action de prévention des mutuelles étudiantes. Les cadres de ces actions sont d’ailleurs flous et ne permettent pas d’affirmer qu’aujourd’hui les besoins sont pourvus en réponses de qualité.
Loin de remettre en question le fait que les mutuelles étudiantes doivent pouvoir contribuer à l’effort de prévention, la FAGE émet de sérieux doutes quant à la volonté exprimée à demi-mots de leur confier la responsabilité de la coordination de ces actions, surtout si celles-ci doivent subir le même sort que la coordination du traitement des remboursements…
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