Vendredi après-midi se sont déroulés un colloque plénier ainsi que deux tables rondes.
De nombreux intervenants dont Sophie Béjean (STRASNES), Gilles Baillat (URCA), Salwa Nacouzi (AUF Bruxelles), Alain Fontanel (ville de Strasbourg), Sandrine Javelaud (MEDEF) et Julien Robert-Grandjean (FAGE) ont pu débattre avec les militants de la FAGE de la construction de l'espace européen de l'enseignement supérieur, et des chantiers qui attendaient notre système d'enseignement supérieur lors de la table ronde intitulée : "15 ans après Bologne, l'Europe peut-elle répondre aux défis de formation et d'insertion professionnelle ?"
Ce fut l'occasion pour les militants de la FAGE de rappeler leur attachement à Bologne, à la mobilité étudiante et au LMD.
Autour de la thématique "Les campus ont-ils toujours une utilité ?", Florian Prussak (CNOUS), Jean-Yves De Longueau (DGESIP), Quentin Guy-Favier (FAGE) et Jacques Haiech (SNESUP) ont pu débattre de l'évolution de la notion même de campus, à l'heure du numérique notamment. Face aux difficultés récurrentes que rencontrent nos universités pour accueillir des étudiants de plus en plus nombreux et à leur assurer des conditions pédagogiques et une vie étudiante de qualité, les militants de la FAGE ont notamment pu réaffirmer leur exigence en termes de service public mais aussi de ré-engagement financier dans les missions des CROUS.
Le colloque plénier, se déroulant au Parlement Européen, a réuni l'ensemble des militants autour de la thématique "Transformer la société, quelle responsabilité pour un corps intermédiaire ?". Anne Ferray (SNES FSU), Ines Minin (CFDT), Dominique Corona (UNSA), Robi Morder (GERME) et Julien Blanchet ont ainsi pu animer des débats devant poser la question des moyens d'action, d'organisation et de revendication d'un corps intermédiaire. Les militants de la FAGE, pendant un temps d'échanges ont ainsi pu réaffirmer leur volonté de transformer la société tout en inscrivant l'organisation dans le champ du dialogue social.
La journée du samedi a proposé deux plénières très attendues des militants. Le premier colloque fut l'occasion de revenir sur l'historique du mouvement étudiant, et en particulier de l'histoire de notre organisation. Ce moment fort, animé par Adrien Vandevelde et faisant intervenir Eric Andres, Claire Guichet et Bertrand Perrin, a permi aux militants présents d'échanger sur les évolutions du mouvement, ses victoires et son avenir.
Lors de la seconde séance plénière de la journée animée par Alexandre Leroy, Dominique Gillot, sénatrice, Cécile Pagès, secrétaire générale du MRJC, et Julien Blanchet ont pu s'exprimer sur le thème "Pourquoi nous ne serons pas une jeunesse sacrifiée". Les échanges ont mis en lumière le fait que la FAGE, à l'instar d'autres organisations comme le MRJC qui a pu présenter son projet et ses actions, refuse que la jeunesse soit qualifiée de génération sacrifiée, mais œuvre activement pour faire reconnaître l'engagement comme vecteur d'initiatives collectives d'intérêt général. Les militants ont d'ailleurs eu l'occasion de poursuivre leurs échanges avec de nombreux anciens membres de la FAGE, dont 6 président-e-s présents lors du congrès.
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