17/09/14
Le 18 août la FAGE édité l'indicateur du coût de la rentrée 2014, s'élevant en moyenne à 2525,11 € soit une augmentation de plus de 1,5 % en un an. Un mois après, le bilan de la rentrée et des coûts spécifiques aux territoires et aux filières peut être tiré.
Le constat général est malheureusement toujours le même, la rentrée coûte trop cher pour les étudiants. La FAGE, faisait écho, le 18 août, de 3 sujets brûlants dont le gouvernement doit se saisir rapidement.
Pour commencer la question du salariat étudiant est nécessaire d'être posée. Partagée entre chance et danger, il est indispensable à l'heure où 50 % des étudiants se salarient au cours de leurs études, d'apporter des réponses concrètes à toutes les formes de salariat aussi bien contraint, via une réforme des aides sociales et la mise en place de l'AGI, mais aussi le salariat choisi, via une reconnaissance des compétences acquises et un statut spécifique. Le tout étant bien évidemment de permettre à tous les étudiants d'accéder à la réussite et au Diplôme.
Ensuite, la problématique du logement demande une attention particulière. Les annonces positives mais tardives comme la généralisation de la CLÉ (Caution Locative Étudiante), mais aussi négatives comme la suppression de l'encadrement des loyers dans la loi ALUR Pinel, ne permettent pas de saisir le cap politique du gouvernement. Une chose certaine, la FAGE reste mobilisée sur cette question puisque le logement et le premier poste de dépenses des étudiants et donc le levier le plus important pour diminuer le coût de la rentrée.
Enfin, répondre aux besoins des jeunes c'est aussi permettre un accès aux soins. Or, le gouvernement fait la sourde oreille aux problèmes du régime de sécurité sociale étudiant pourtant décrié de toute part, préférant la politique politicienne à de véritables réformes pouvant réellement influer sur l'accès aux soins des jeunes. La FAGE n'en restera pas là et entend bien faire plier le gouvernement dans l'intérêt de tous les étudiants et plus globalement des jeunes.
La FAGE forte de ses 29 fédérations territoriales et AGE adhérentes mais aussi ces 19 fédérations de filières et syndicats adhérents, possède une expertise globale des problématiques étudiantes. Ainsi il est facile d'accéder aux différents dossiers de presse et articles des fédérations, AGE et syndicats relatifs au coût de la rentrée.
La FAEP, Fédération des Associations Étudiantes Picardes, édite son indicateur du coût de la rentrée 2014 atteignant 2405,53 €. Les réponses à apporter se trouvent à la fois dans les aides sociales directes par la mise en place de l'AGI, mais aussi dans le maintien des bourses départementales de l'Aisne précédemment obtenues par la FAEP. Il est aussi abordé la question des aides indirectes et notamment de la restauration comme du logement.
La FéDEN, Fédération Des Etudiants Nancéiens, chiffre à 4,49 % l'augmentation du coût de la rentrée 2014 par rapport à 2013. En mettant en avant l'AGORAé de Nancy, la FéDEN entend répondre à la précarité étudiante grandissante notamment par l'action de terrain et les projets d'innovation sociale.
La FédéB, Fédération des Étudiants de Bretagne, évalue à 2225 € le coût de la rentrée d'un étudiant en Bretagne. En faisant un focus à la fois sur le logement et le salariat, la FédéB dénonce les disparités existantes en Bretagne notamment en termes de coût du logement et donc les conditions de vie très variables.
La FCBN, Fédération Campus Basse Normandie, a publié son coût de la rentrée, le chiffrant à 2249,36 € pour un étudiant primo entrant. Même son de cloche concernant le logement et l'accès aux soins en Basse Normandie. L'accent porte aussi sur la Cart'too de la Région Basse Normandie permettant de diminuer les coûts liés aux loisirs.
InterCampus, évalue pour la Champagne-Ardenne à 2332 € le coût de la rentrée étudiante, soit une augmentation de 11% en 4 ans. En pointant du doigt aussi bien le logement que la restauration, InterCampus interpelle les pouvoirs publics et propose ses solutions à travers son livre blanc publié il y a 9 mois.
GAELIS, Groupement des Associations et élus Étudiants de Lyon Indépendant et Solidaire, chiffre à 2567,18 € le coût de la rentrée, faisant de Lyon une des villes les plus chères de France. En reprenant les propositions de la FAGE, GAELIS se mobilise fortement pour l'encadrement des loyers dans le Grand Lyon.
La FACE 06, Fédérations des Associations Étudiantes Niçoises, publiait le 18 août son indicateur du coût de la rentrée, le second plus élevé de France culminant à 2575,64 €. Par son action quotidienne, la FACE 06 propose des solutions concrètes aux étudiants à travers son AGORAé comme la « Carte FACE 06 »...
Inter'asso Avignon, réagissait au coût de la rentrée de la FAGE en publiant un communiqué de presse spécifique à l'agglomération Avignonnaise. Avec l'Université possédant le plus fort taux de boursiers, Avignon reste pour autant une ville très chère faisant partie des 10 villes les plus onéreuses.
La FEV, Fédération des Étudiants Valenciennois, estime à 2403,58 le coût de la rentrée sur son territoire. La FEV reprend ainsi les différentes propositions de la FAGE afin de répondre aux besoins sociaux des étudiants sur l'agglomération de Valenciennes.
L'AGEP, AGE de Paris, publiait son premier coût de la rentrée. Loin devant avec 2915,72 €, la vie parisienne ne semble pas compatible avec des études. La priorité étant bien évidemment celle du logement, puisque couvrant jusqu'à 75% du budget d'un étudiant dans la capitale.
L'ANESTAPS, Association National des Étudiants en STAPS, indique un coût de la rentrée dépassant les 3097 €. Les spécificités des étudiants de cette filière résident notamment dans l'achat de matériel pesant très lourd dans un budget étudiant. Souffrant déjà d'une sélection illégale à l'entrée face à l'afflux d'étudiants, le coût de la rentrée devient une sélection déguisée s'exerçant directement sur le porte-monnaie.
L'AFNEUS, Fédératives des Étudiants en Sciences, publiait son premier indicateur du coût de la rentrée, s'élevant à 2600 €. Même particularité que de nombreuses filières, le matériel pédagogique pèse lourd dans le budget des étudiants. L'AFNEUS et ses associations développent ainsi de nombreux services de prêt ou de vente à bas prix de matériel...
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