La FAGE, s'était en avril et juillet élevée contre le surgel budgétaire sur le budget du CNOUS, considérant que le projet 2020 du CNOUS, fixant entre autres comme priorité le logement, ne pouvait aboutir sans des moyens importants. Par ailleurs, comme vu précédemment, la problématique du logement se caractérise à la fois par une quantité insuffisante et un coût démesuré. Les deux aspects étant concomitants, il était important de pouvoir agir via l'outil législatif mais aussi au sein du comité de pilotage du plan 40 000 pour apporter les réponses les plus adaptées.
La FAGE a su ainsi suivre de très près les discussions de la loi ALUR afin de pouvoir y faire entendre la voix des étudiants. Bien que de nombreux chantiers restent encore ouverts, le cœur de la loi comporte des avancées notoires :
- la suppression de la clause de solidarité dans les colocations
- l'encadrement des loyers
- l'harmonisation des baux
- la limitation des frais d'agence
Alors que des rumeurs de recul du gouvernement sur la loi ALUR pèsent actuellement dans les médias, la FAGE considère comme une erreur impardonnable un pas en arrière sur le sujet. La situation de la jeunesse est aujourd'hui trop instable pour revenir sur une rare bonne nouvelle.
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