Si les concertations ne viennent que de commencer autour de ce nouveau référentiel, dont l'adoption est prévue en novembre par le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche), la volonté affichée par le Ministère de le rendre plus lisible pour le monde socio-économique ne peut qu'être saluée. En effet, c'est là l'un des principaux enjeux de ce nouveau référentiel, à l'aulne de la réduction des intitulés de mention de Licence.
Il est en effet aujourd'hui indispensable de pouvoir partager un langage commun entre les universités et le monde socio-économique. Plus encore, c'est le rôle auprès des étudiants de ces référentiels de compétence que nous tenons à mettre en avant. Un référentiel de compétences permet en effet aux étudiants de pouvoir se situer dans leur formation, savoir « à quoi va leur servir » leur Licence, et répond ainsi aux attentes de ces derniers vis à vis de l'université.
La FAGE défend par ailleurs la mise en place effective pour l'ensemble des formations d'un supplément au diplôme, permettant de mettre en avant les compétences propres à chaque étudiant, lui permettant ainsi de valoriser diverses activités ou des compétences acquises dans le cadre de réorientations au cours de la formation.
La FAGE s'inquiète, à ce titre, de la décision du Ministère d'alléger ce supplément au diplôme, rendant non obligatoires certaines rubriques de celui-ci. D'autant plus que le nouveau référentiel se situant au niveau des mentions, ce seront les équipes pédagogiques qui seront chargées de définir les « référentiels » des parcours-types. Si cela est logique au regard du cadre national des formations, il est à redouter que les habitudes de certains ressurgissent au niveau des référentiels des parcours-type et ne viennent annihiler les efforts de lisibilité fait au niveau des Mentions.
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