Cette loi permettra de mieux cadrer ce dispositif pédagogique qu'est le stage, afin de limiter les abus que l'on pouvait observer ici ou là.
En limitant le nombre de stagiaires par structure d'accueil et par tuteur, ou encore en limitant le temps de présence maximum des stagiaires à celui des salariés de l'organisme d'accueil, elle répond à la demande de la FAGE fait dès la loi Cherpion, celle de réduire les abus de certains en transformant le stage en véritable période d'emploi.
En demandant un volume de formation minimal avant et après le stage, cette loi permet d'ancrer ce dispositif dans les maquettes pédagogiques des établissements d'enseignement, afin de limiter l'abus de stages hors-cursus, ou sans aucune cohérence avec la formation suivie par l'étudiant.
Enfin, en relevant la gratification à 15% du plafond de la sécurité sociale, la faisant passer de 436€ et 523€, en tenant compte de la présence effective du stagiaire dans l'organisme d'accueil afin d'apprécier la durée du stage ou encore en exonérant d'impôt sur le revenu les gratifications versées aux stagiaires, cette loi permet de faire progresser ce statut et d'améliorer la condition des étudiants.
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