Alors que plusieurs groupuscules d'extrême-droite ont demandé aujourd'hui la dissolution des organisations représentatives étudiantes, je rappelle que ces organisations ont toute leur place dans le débat démocratique, pour autant qu'elles respectent les valeurs de la République.
Naturellement, je regrette la polémique et le discours sécuritaire pratiqué ces derniers jours par l'UNEF, décrédibilisant le mouvement et l'engagement des étudiants uniquement à des fins de communication.
J'ai une pensée particulière pour la militante de l'UNEF Paris 1, agressée au cutter à la sortie de son domicile et fais pleinement confiance à la justice pour appliquer la loi, sereinement et loin du discours sécuritaire faisant le lit de ces idées extrémistes.
Les organisations étudiantes représentatives, plus que de chercher à provoquer le buzz personnifié, doivent ensemble et en indépendance prendre conscience que c'est par le débat politique et par notre capacité de rassemblement que la lutte contre les discriminations et les préjugés s'effectue.
La FAGE, organisation de jeunesse et d'éducation populaire, mène au quotidien, sur les campus, des actions de sensibilisation aux discriminations, à la montée des extrêmes et à la citoyenneté.
Cette polémique ne doit absolument pas nous faire oublier que nous assistons, au quotidien, à une montée des extrêmes dans nos universités. Nous ne devons pas perdre de vue que notre priorité doit être, ensemble, d'informer et de sensibiliser les jeunes, afin de contrer durablement l'apparition de la haine sur nos campus.
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